Annie-Claude s’installe à Sainte-Lucie-des-Laurentides en 2015. Pendant huit années occupées mais agréables, elle accueille les voyageurs à son gîte. Depuis, elle a vendu son vaste domaine et vit simplement, dans un micro-espace, accompagnée de ses trois chats et entourée de sa communauté.

Troisième des quatre enfants de ses parents, tranquille, voire solitaire, elle connecte pourtant énergiquement avec son public, ses élèves et ses clients. Formée en graphisme, puis mère d'un enfant éduqué dans l’amour, la détermination et la persévérance, Annie-Claude relève de la même manière les défis inhérents à sa monoparentalité, sa vie professionnelle et sa vie d'artiste-artisane. Maintenant, elle observe la maturité de son fils, graphiste lui aussi, et se réjouit de le voir autonome, amoureux et heureux de vivre la vie qu'il s'est choisie.

D'une vivacité contagieuse, Annie-Claude partage sa passion pour le dessin, le théâtre et la lecture de biographies et de romans historiques. Plutôt rêveuse et romanesque pour notre époque, elle se crée des ambiances de lecture dans la nature, sous la musicalité du ruisseau, des oiseaux et de la chanson française, textures et sentiments qu'elle aime à reproduire, tout en douceur, dans des espaces d’expression où ses apprenants peuvent imaginer le TOUT POSSIBLE.

Le talent artistique, les initiatives entrepreneuriales et l’originalité de penser qui caractérisent la démarche d'Annie-Claude se sont développés dans cet alignement à ses valeurs familiales honorées, et se sont enracinés dans son engagement auprès des secteurs culturel et communautaire. Outre son dévouement à son fils et à sa carrière, Annie-Claude a en effet créé des centaines d'ateliers (de bricolage, de dessin, de peinture, de performances théâtrales) qu'elle a portés et animés avec un enthousiasme tout autant renouvelé que son public. 

Annie-Claude partage généreusement son art et chérit les moments privilégiés de la rencontre qu'il sous-tend. Par le portrait, le dessin et la peinture, elle porte la joie profonde d'accéder à un monde unique dans la présence à l’autre dont le regard laisse des traces singulières sur le canevas de toile ou de papier, ainsi que sur le cœur et l'âme de chacun. 

“Plusieurs de mes amis sont venus des nuages” chantait Françoise Hardy.